Après le Mont Taranaki, la météo a décidé qu’on devait se dépêcher de se diriger vers notre prochaine étape … Tongariro.
Comment vous expliquer ? On attendait avec hâte et un peu d’appréhension aussi le jour où nous nous lancerions dans cette expérience. La Tongariro Alpine Crossing est « The Must Do » si vous venez en Nouvelle-Zélande et depuis le début des préparatifs on se languissait déjà.
Cette randonnée est considérée comme l’une des plus belles du monde … Impossible donc de ne pas la faire. Elle est située dans un parc national classé à l’UNESCO et serpente entre les volcans (actifs oui oui), descend dans un cratère et longe des lacs émeraudes et la forêt. Autant vous dire que rien qu’en lisant la description de cette randonnée, on a tout de suite envie d’y aller !
19,4 km, 800m de dénivelé, entre 6 et 8h pour l’accomplir, nous voilà fin prêts pour partir à l’assaut !
Début des hostilités à 6h30 du matin dans une montagne dissimulée dans le brouillard. Une mise en jambe en douceur nous rapproche des parois rocheuses et nous dévoile peu à peu les sommets enneigés et la pente qu’il nous faudra affronter.
Au fur et à mesure de notre ascension, le paysage évolue du plateau fourni de tussacks au désert volcanique et rocheux. Au loin, à l’ouest, pointe même le Mont Taranaki qui nous offre une vue sur son sommet encore plus dégagée que lors de notre découverte de sa région.
Arrivés au plus haut point de la randonnée à seulement 1886m, nous avons eu le plaisir de découvrir le Red Crater, d’une couleur rouge marquante.
La descente sur la pente opposée nous fait ensuite découvrir les Emerald Lakes. D’une couleur verte marquante, ces lacs recueillent l’eau des volcans, remplie de soufre qui leur vaut leur couleur émeraude.
A peine redescendus qu’il faut repartir à l’ascension d’une crête, mais les efforts ne sont pas vains quand on aperçoit au loin le Blue Lake (Te Wai-whakaata-o-te-Rangihiroa en Maori, bonne chance pour le prononcer). Totalement différent des lacs précédents, celui-ci est d’un bleu profond grâce à l’eau de glacier qu’il accueille.
S’en suit une descente pour retrouver le parking d’arrivée à 800m d’altitude seulement. Nous retrouvons peu à peu la végétation avec des touffes de tussacks à perte de vue et nous traversons les restes d’anciennes coulées de lave, figées, pour nous prévenir de l’activité du volcan (la dernière éruption date de 2012). De la fumée s’évade du volcan par endroit et trouble la tranquillité de ce paysage magique (et notre odorat par la même occasion, le souffre, ça pue l’œuf pourri !). Au loin, la plaine se dévoile avec les immenses lacs à perte de vue.
Une balade en forêt conclut cette expédition que nous aurons finalement achevée en 6h !
Vous l’aurez remarquer, le parc de Tongariro nous a offert une randonnée exceptionnelle avec un temps plus que parfait. Avec un ciel bleu, un vent faible et aucune pluie, rien n’est venu entacher notre plaisir. Cette expérience unique nous en a mis plein les yeux, on a même envie d’y retourner … juste une dernière fois.
2 commentaires
JB et Michou · 7 novembre 2018 à 11 h 45 min
Merci et bravo pour votre reportage que nous suivons avec beaucoup d’intérêt…
Nuk Nuk · 8 novembre 2018 à 3 h 20 min
Merci beaucoup ! On continue nos aventures, Hobbiton nous attends !
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